Jean-Roch Coignet

Jean-Roch Coignet naît à Druyes le 16 août 1776. Enfant presque abandonné à lui-même, il loue ses services dans des fermes. En 1799, il est conscrit.

Jusqu’en 1815, Coignet participe à toutes les campagnes du Consulat et de l’Empire.
Des batailles de Montebello, Marengo où il obtient un « fusil d’honneur » … jusqu’à Waterloo, il participa à seize campagnes et quarante huit batailles sans avoir jamais été blessé.

Jean Roch Coignet termine sa carrière militaire comme capitaine de la garde impériale et Chevalier de la légion d’honneur le 14 juin 1804, promu officier de l’ordre durant les cent jours, il ne fut officiellement autorisé à porter cette dernière décoration qu’en 1847, en référence à une ordonnance de 1831 sur les décorations accordées pendant les cent jours.

Retiré à Auxerre où il tient un bureau de tabac, il commence à écrire ses mémoires après le décès de son épouse, survenu en août 1848. Le premier tirage de 500 exemplaires fut directement vendu par lui-même à ses clients. Ces « cahiers » étaient écrits dans un français approximatif, Coignet n’ayant appris à lire et à écrire, selon ses dires, qu’en 1808, entre Friedland et Wagram.

En 1883, un érudit, Lorédan Larchey, en révisant le style de l’auteur, publie ses écrits sous le titre « les cahiers du capitaine Coignet », le titre initial donné par Coignet étant « les vieux de la vieille » …

Jean Roch Coignet décède à Auxerre le 10 décembre 1865. Son tombeau se trouve au cimetière Saint-Amâtre d’Auxerre.